Equality after Death: The Dissection of the Female Body for Anatomical Education in Nineteenth-Century England

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Jenna M. Dittmar
Piers D. Mitchell

Abstract

Since the medieval period, anatomical dissection has been considered a cornerstone of medical education. In recent decades, several archaeological excavations have uncovered evidence of this practice in the form of tool marks on human skeletal remains. At the majority of sites where dissected individuals were uncovered, remains of men considerably outnumbered those of women. The aim of this research is to investigate how postmortem treatment of medicalized bodies differed according to sex during the nineteenth century. To assess differences in treatment, the skeletal remains of dissected adult male (n = 74) and female (n = 25) individuals from the Royal London Hospital and the University of Cambridge were analyzed both macro-and microscopically. The location and orientation of the tool marks were recorded, and silicone molds (n = 41) of selected tool marks were analyzed using scanning electron microscopy. The assessment of the tool marks revealed no differences in how the bodies of men and women were dissected, nor were there any differences in the tools used. This finding suggests that the sociopolitical status of women, which necessitated their protected treatment during life, shifted drastically after death. Rather than a preference to dissect male bodies, the sex disparity in the archaeological record can be explained by the social roles of women, which made it less likely that they would die in hospitals or remain unclaimed from workhouses. However, the bodies of women that were dissected were not viewed as fragile or afforded protected status by anatomists, as they were dissected in the same manner as the bodies of men.

 

Depuis la période médiévale, la dissection anatomique a été considérée comme un des fondements de l’éducation en médecine. Durant les dernières décennies, un nombre d’excavations archéologiques a mis en évidence cette pratique sous forme de marques laissées par les instruments sur les restes de squelettes humains. Sur la plupart des sites où l’on a découvert des individus ayant été disséqués, les hommes étaient considérablement plus nombreux que les femmes. Le but de cette recherche est d’examiner la façon dont le traitement post-mortem des corps médicalisés différait selon leur genre durant le XIXe siècle. Pour évaluer les différences de traitement, les restes de squelettes disséqués d’individus masculins (n = 74) et féminins (n = 25) du Royal London Hospital et de l’Université de Cambridge ont été analysés de façon micro et macroscopique. L’endroit et l’orientation des marques laissées par les instruments ont été enregistrés et les moulages en silicone (n = 41) des marques d’instrument sélectionnés ont été analysés en utilisant un microscope électronique à balayage. L’examen des marques laissées par les instruments (tool marks) n’a révélé aucune différence dans la façon dont les corps masculins et féminins étaient disséqués. Aucune différence d’instruments utilisés pour ces dissections n’a été constatée. Cela suggère que le statut socio-politique des femmes, qui nécessitait un traitement de protection durant leur vie, changeait radicalement après la mort. Plutôt qu’une préférence pour la dissection des corps masculins, la disparité des genres dans les archives archéologiques peut être expliquée par les rôles sociaux des femmes, qui rendaient moins probable le fait de mourir à l’hôpital ou de demeurer non réclamées aux hospices. Cependant, les corps de femme qui étaient disséqués n’étaient pas vus comme fragiles ou ne se voyaient pas accorder un statut de protection par les anatomistes, puisqu’ils les disséquaient de la même manière que les corps d’hommes.

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Research Articles