Possible Case of Glanders in a Late-Nineteenth- or Early-Twentieth- Century Mennonite Woman in Manitoba, Canada

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Deborah C. Merrett
Roland M. Sawatzky
Christopher Meiklejohn

Abstract

This article uses bioarchaeological and biocultural analyses to explore the life history and health status of an older Mennonite woman recovered from an unmarked grave in southeastern Manitoba, dated to the late nine­teenth or early twentieth century. Much of the woman’s skeleton exhibits a number of pathological conditions, including periosteal new bone formation in the lower limbs, healed cranial lesions of the posterior parietals, and lytic lesions in subchondral bone of the elbows, knees, and ankles. In those of the ankles, cloacae exit the metaphyseal bone rather than into the joint capsule. By incorporating macroscopic and radiographic observa­tions, bone histology, and the medical literature, this study differentiates between the main disease contenders responsible for these bone lesions: tuberculosis, syphilis, and glanders (a zoonotic disease of horses). Given the culturally prescribed construction of housebarns, which placed Mennonite women at substantial risk for zoo­notic disease exposure, and the historic documentation of severe glanders outbreaks in southeastern Manitoba, this study concludes that glanders is the most plausible diagnosis for the observed skeletal lesions. This is, to our knowledge, the first archaeological demonstration of this disease.

 

Cet article utilise des analyses bioarchéologiques et bioculturelles pour explorer le cycle de vie et l’état de santé d’une femme Mennonite âgée du sud-est du Manitoba datant de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle; l’en­terrement récupéré d’un cimetière non marqué d’une communauté abandonnée. L’affiliation est établie à partir du lieu d’inhumation et de la tenue vestimentaire, de la construction du cercueil et des sources documentaires.

Une grande partie du squelette présentait une nouvelle formation osseuse sous-périostée, principalement dans les membres inférieurs. De plus, il y avait des lésions crâniennes cicatrisées sur les pariétaux postérieurs et des lésions lytiques dans l’os sous-chondral des genoux et des chevilles avec des cloacae sortant de l’os métaph­ysaire plutôt que dans la capsule articulaire.

L’étude intègre des observations macroscopiques et radiographiques, l’histologie osseuse, et la littérature médicale pour différencier les principaux candidats: la tuberculose, la syphilis, et la morve (une maladie zoo­notique des chevaux). La construction des granges-maisons prescrite par la culture a exposé les femmes Men­nonites à un risque substantiel d’exposition aux maladies zoonotiques, tandis que la documentation historique des épidémies de morve sévères étaye davantage notre diagnostic des lésions squelettiques observées comme les plus plausibles. Il s’agit, à notre connaissance, de la première démonstration archéologique de morve.

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Research Articles